• Même si on écrit de belles poésies,
    Nous ne sommes pas toujours fiers de ce qu’on dit.
    Et fort malheureusement c’est mon cas ici,
    A tel point que je regrette tous mes écrits.


    Parfois nous aimerions changer le cours du temps,
    Modifier le passé, transformer le futur,
    Que certains messages n’aient jamais de présent,
    Que nos erreurs virent en de belles écritures.


    Ce n’est pas parce que nous sommes des poètes,
    Que nous évitons d’être des personnes bêtes.
    Il nous arrive aussi d’agir sans réfléchir,
    Ce qui provoque la souffrance, un martyr.


    Ces regrets peuvent être parfois bénéfiques,
    Puisqu’ils occasionnent des airs mélancoliques.
    Mais pour moi ce n’est pas le cas, c’est le contraire,
    Vu qu’ils ne provoquent en moi que de la misère.


    Mes poèmes peuvent atteindre le coeur des femmes,
    Les aberrations de mon langage les blâment.
    Tout bon poète admire cette solitude,
    Mais moi je m’attarde avecque la lassitude.

    Jérémy Paut


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  • On dit que les voyages forment la jeunesse,
    Je suis parti en Amérique plein d’ivresse.
    A la Nouvelle-Orléans je suis la sagesse,
    Mais là bas il ne me vient que de la tristesse.

    On m’avait parlé des zones marécageuses,
    Et de leur importance au sein de la nature.
    Je ne pensais aux conséquences ravageuses,
    Quand je riais de ses petits coins de verdure.

    Mais après vu les traces des cyclones,
    Je ne peux faire comme si de rie n’était.
    Il faudrait seulement reconstruire ces zones,
    Pour limiter tous les dégâts de ces effets.

    L’eau est au cyclone ce  qu’est l’encre à la plume,
    Retires en l’essence, tout s’effacera.
    Il faut replanter ou tout disparaîtra,
    Et ne dites pas que ça ne fait pas la une.

    Les mangroves ne font que retenir ’eau,
    Rien que cela suffit à réduire la force,
    De ces tempêtes qui vont pas monts et par vaux.
    Voilà comment éviter une fin précoce.

    Ces images de désolation me font,
    Aussi mal que des coups de poignards dans le cœur.
    Aux grands employeurs, faites attention,
    À ne pas plonger le monde dans le malheur.

    On dit que les voyages forment la jeunesse,
    Mais celui là ne m’a apporté que de la tristesse.

    La Terre fait partie de nous,
    Il faut la protéger des fous.

    Jérémy PAUT

    25/07/11


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  • Vous quittez la Chine le cœur encore en fête,

    Mais déjà un obstacle de taille vous fait face.

    Devant cette immensité vous baissez la tête,

    Mais vous vint l’idée folle de défier la glace.

     

    Qui n’a jamais voulu être au dessus de tout ?

    Il vous faut juste escalader le toit du monde.

    Cette ascension est le rêve de beaucoup,

    Mais accessible qu’aux meilleurs du monde.

     

    Des neiges éternelles et des cols très peu foulés,

    Cela a de quoi attirer les convoitises.

    Mais c’est une perle rare une friandise,

    Qui est réputée pour ces milles dangers.

     

    Là-haut l’air et l’oxygène se font rares,

    La montée jusqu’au sommet est longue et glissante.

    Mais si l’Everest est la pointe culminante,

    Vous pouvez stoppez avant qu’il ne soit trop tard.

     

    Sinon vous pouvez tout autant vous informer,

    Visionner des reportages, lire des papiers,

    Pour imaginer ce que peut être la vue.

    C’est mieux que de s’être tué s’être perdu.

     

    Jérémy PAUT

    07/08/11


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  • Élevée au rang d’une merveille du monde,

    La muraille de Chine surfe sur les ondes.

    Été ou hiver ce monument historique,

    Donne des paysages plus que magnifiques.

     

    Dans la saison où le Soleil est le plus chaud,

    Gravissez les collines abruptes jusqu’en haut,

    Pour avoir un tableau digne des plus grands peintres,

    Qui auraient voulu représenter plusieurs cintres.

     

    À l’heure où me Soleil est à son apogée,

    Venez donc observer toute l’immensité.

     

    Recouverts d’une verte végétation,

    Les rocs demeurent dangereux, attention.

    Un cycle aléatoire de monts et vallées,

    Donne à ce lieu son caractère et sa beauté.

     

    Une longue structure de bois, pierre et terre,

    S’étirant sur plus de six mille kilomètres,

    Parcourt le pays en passant de cime en cime,

    Laissant aux touristes un sentiment unanime.

     

    À l’heure même où le froid vous glace le sang,

    Remonter pour voir cette merveille autrement.

     

    Le moindre mètre et le moindre hectare de forêt,

    Sont recouverts par un très léger manteau blanc.

    Ra envoie ses enfants qui par leur reflet,

    Éclaire de leur innocence le ciment.

     

    La végétation a perdu de sa superbe,

    Ne laissant paraître que des branches effeuillées.

    La pureté blanche recouvrant l’herbe,

    Compense très facilement par sa beauté.

     

    Jérémy PAUT

    15/10/11


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  • C’est un soir d’orage au lac du Connemara,

    Que j’ai vu le plus beau paysage qu’il soit.

    L’Irlande est une destination de choix,

    Pour les amateurs de jolis panoramas.

     

    Des nuages noirs obscurcissent l’horizon,

    Ne laissant passer que de quelques rayons.

    Des rais de lumière tels l’espoir dans la nuit,

    Colorent le lac d’une beauté infinie.                 

     

    Et ces collines qui sortent de la pénombre,

    Dominant ce lieu magnifique de leurs ombres.

    L’eau est jalouse de leur supériorité,

    Mais elle doit se contenter de les refléter.

     

    Il ne manque qu’un peu de végétation,

    Et voilà que Ra dévoile tous ces secrets.

    Faisant fis de toutes les perturbations,

    Il nous montre les prémices d’une forêt.

     

    Dans le fond j’aperçois un peu de ciel bleu,

    Rappelant qu’il existe un avenir heureux.

    Comme pour prouver que ce lieu existera,

    Encore de longues décennies après moi.

     

    Jérémy PAUT

    19/10/11

     


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