•  Vous poursuivrez la marche en remontant au Nord,

    Déjà se profile la Suisse et ses montagnes.

    A l’ouest les Alpes décideront e votre sort,

    Plus vous montez et plus la folie vous gagne.

     

    Atteignez le somment et les cols enneigés,

    Et vous êtes abasourdis devant la beauté,

    Que donne ce paysage aux neiges éternelles.

    A cette pureté vous sens sont en éveil.

     

    Une neige tombée et jamais piétinée,

    Inspirez, sentez ce vent frais dans vos poumons,

    Donnant l’impression de revivre tout entier.

    La vie de rêve sans civilisation.

     

    Plus vous grimpez plus votre esprit s’envole, s’échappe.

    Vous vous sentez au plus proche de la nature.

    Mais pendant que vous rêvez un avion carbure,

    Et tous les dangers dus aux humais vous rattrape.

     

    Vous descendez lentement, mettez pied à terre,

    Allez-vous consoler avec du chocolat.

    En Suisse vous vous devez de passer par là,

    Mais il a le gout de la pollution, amer.

     

    La Suisse vous fera surement voyager,

    Soit par ces montagnes soit avec vos papilles.

    Vous ressortirez plus grandis et cultivés,

    A moins que votre cœur souffre trop et vacille.

     

    29/04/11

    Jérémy PAUT


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  •  

    Pour reprendre le vieux roman de Jules Vernes,
    Je fais le tour du monde en quatre vingt poèmes.
    C'est sûrement une idée complètement vaine,
    Car je n'aurais l'inspiration pour tous ces thèmes.

    Une idée folle qui me trottait dans la tête,
    Qui va peut-être bientôt se réaliser.
    Il faudrait que je voyage sur la planète,
    Pour que ce recueil je puisse le composer.

    Un choix de poésie pas très original,
    Pour obtenir un résultat continental.
    Ce n'est probablement très intelligent,
    De faire des choix, des paris aussi déments.

    Comme nous le disons souvent l'espoir fait vivre,
    Mais que faire contre cette passion ivre ?
    Je compte sur mes amis pour me soutenir,
    Afin de franchir le cap et de m'affranchir.

    C'est l'occasion pour que je me vois comme un poète,
    Et non plus que je me déteste en tant qu'artiste.

    25/09/09

     


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  • Dans le dixième arrondissement de Paris,

    Je suis assis au bar avec mes amis.

    Soudain une explosion retentit,

    Je n’entends plus que des cris.

     

    Atteint par le souffle je décolle.

    Où sont mes amis qui m’accompagnaient,

    Qui sont ces gens qui pansent mes plaies ?

    Je sens la fin, ma vie s’envole.

     

    Je profite du spectacle au Bataclan,

    Des hommes arrivent en criant,

    Je ne comprends pas ce qui se passe,

    D’un coup des salves de Kalach.

     

    Je me jette au sol, le visage plein de sang,

    Ce n’est pas le mien, c’est celui d’un adolescent.

    Les tirs se poursuivent sans cesser,

    Les cadavres continuent de s’entasser.

     

    Au restaurant chinois je suis en famille,

    Le serveur nous apporte nos sushis.

    Mon fils s’apprête à manger,

    Quand une balle lui traverse le gosier.

     

    Mes mains autour de son cou,

    Je tente de sentir son pouls.

    Je le perds, je sens qu’il s’enfuit.

    C’était ton anniversaire Rémi.

     

    Ce vendredi 13 restera une journée noire,

    Nous avons perdu famille et amis,

    Mais nous sommes debout remplis d’espoir,

    Parce que NOUS SOMMES PARIS.

     

    Tous ensembles derrière quelques mots

    Tout haut I’m not afraid est proclamé.

    Dans l’adversité nous sommes tous réunis,

    Une seule bannière, la famille.


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  •  

    Je t’aime à je l’aime, si peu de différence.
    Un mot une lettre, pour changer à jamais,

    De la joie à la peine, du rire à la souffrance.

    En cendres pour renaître, un cœur plein de regrets.

     

    Depuis que je t’ai entendu dire ces mots,

    Pour moi la vie a perdu toute sa beauté.

    Comment une lettre peut avoir tant d’écho,

    Pour, au final, arriver à un cœur briser.

     

    Je suis passé du printemps aux intempéries,

    D’un soleil qui réchauffait mon corps et mon cœur,

    A la plus violente des saisons de pluie.

     

    Telle une ville inondée sous les orages,

    Ma vie le fut par un torrent de douleur.

    Les habitants de mon cœur ont compris le message…

     

    Jérémy

    15/10/16

     


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  • La vie comme ange ou démon,

    Te fait passer par mont et vallon.

     

    La vie comme une mélopée,

    T’en montre toute la beauté.

    Un mélange d’oliviers et cerisiers,

    Dans un étincelant tableau coloré.

     

    La vie comme une tragédie,

    Masquée par un épais brouillard,

    Faisant appel à la mémoire,

    Ravivant un ancien paradis.

     

    La vie comme souffrance ou bonheur,

    Est un cadeau à toute heure.

     

    Jérémy Paut

    19/10/2016


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