Mon cœur balaie une épouvantable tempête,
Et mon esprit est proche de la perdition.
Le calme plat de la mer s'est sans sommation,
Envolé laissant place à la grande déroute.

Mon corps se noie dans les innombrables vagues,
Et je sombre soudain dans un profond naufrage.
En sentant la pluie tomber sur mon visage,
Ma conscience est ailleurs je me couche et divague.

J'ouvre les yeux et son visage m'éblouit,
A sa beauté je m'émeus suis-je au paradis ?
Je sens toujours la bruine s'abattre sur moi,
Mais un sourire apparaît je suis en émoi.

Je n'ai jamais vu une si grande merveille,
Si bien qu’aujourd’hui elle hante mon sommeil.
Un ange qui ne fait qu'envahir mes pensées,
Je chante les louanges de cet être aimé.

J'apprends à la connaitre j'en tombe amoureux,
Je me prends à nous imaginer tous les deux.
Malheureusement l'amour nous laisse sur Terre,
Afin que nous enterrions tous nos espoirs.

L'ondée est plus forte je me lève en sursaut,
Son image disparaît petit à petit.
Je sais que de ma vie elle n'en fait partie,
Il ne me reste d'elle que quelques photos.

Donner de l'amour mais ne pas en recevoir,
Est un ressenti que l'on n'aime pas avoir.

Le blond de tes cheveux reflète le soleil,
Te rendant encore plus brillante que lui.
Tu es semblable à une huitième merveille,
Et par ta splendeur tu illumines ma vie.

Quand je plonge au plus profond de tes beaux yeux bleus,
Je suis inlassablement attiré par eux.
Tout comme le sable se noie dans la mer,
Je chavire dans ton regard de feu de fer.

Tes lèvres sont ma bouée de sauvetage,
A laquelle je m'agrippe sans lâcher prise.
Dès que j'ai gouté aux délices de ta bise,
J'ai toujours voulu demeurer en plein naufrage.

Une infinie tendresse de tes baisers,
Calme immédiatement mes plus graves blessures.
Grâce à tes bisous la fleur de l'amour est née,
Pour protéger ainsi mon cœur des écorchures.

Le son mélodieux de ta voix est envoutant,
Je ne peux être qu'ensorcelé par la femme,
Qui se présente à mes yeux dans un éclair blanc :
Dans mes yeux devait se consumer une flamme.

Tout comme le vent les caresses de tes mains,
Ont réchauffé mon cœur avant de le souffler.
La douceur de ta peau a su le réparer,
De sorte que de toi je devienne orphelin.

A ta vue je suis un « géant de papier »,
A ton odeur mon cœur bat plus vite et s'emballe.
Aller à ton contact j'ai toujours hésité,
Mais à tes baisers je suis resté animal.

PAUT Jérémy

Conquérir un cœur,
C'est le minimum,
Faire une erreur,
C'est combattre ses fantômes.

Tout donner,
Pour le réparer.
Et être en souffrance,
Par son manque de confiance.

Si cela persiste,
Elle pourrait te quitter,
Se blessant avec une infidélité,
Qui ne sera jamais explicite

Et son égoïsme,
N'est que de l'héroïsme.
Taisant ses sentiments,
Pour que vos destins soient plus cléments

Sa décision est prise,
N'insiste pas,
Elle en souffrira
Car elle n'est plus éprise.

Si lorsque tu te bats pour conquérir un cœur,
Tu te dis qu'être gentil est le minimum,
Attention si tu fais une petite erreur,
Puisque tu verras resurgir tous les fantômes.

Et si tu estimes lui avoir tout donné,
Pour que son âme brisée soit réparée.
Mais n'insiste pas trop car viendra la souffrance,
Si elle ne t'offre pas assez sa confiance.

Si ce sentiment d'insécurité persiste,
Il se pourrait que d'ici peu elle te quitte,
Se mutilant avec une infidélité,
Qu'elle aurait créée sans pouvoir l'expliquer.

Et si votre rupture en est la conséquence,
Je te prie de ne pas t'emplir de méfiance.
Elle aura fait ça pour t'éviter de souffrir,
En négligeant tout ce qu'elle peut ressentir.

Et si tu prends ça pour un acte d'égoïsme,
Dis-toi que ça tient plutôt de son héroïsme,
Elle t'a fait passer avant ses sentiments,
Pour que vous ayez un avenir plus clément.

Si sa décision est prise n'insiste pas,
Car elle souffrira plus que tu ne le crois.

Jérémy PAUT

Une seconde seule peut nous rendre heureux,.
Mais toute la vie ne permet pas d'oublier,
Toutes les émotions qu'on a partagées,
Nous obligeant donc à demeurer malheureux...

La minute est un instant tellement magique.
Cependant la dernière peut être tragique,
Si elle se passe dans d'atroces souffrances.
Alors vivez : chaque minute est une chance.

Quant à l'heure c'est un partage subjectif,
Suivant l'activité elle est plus ou moins longue.
Les cours interminables nous sommes passifs,
Si nous jouons on dirait que le temps nous nargue.

Le jour est divisé en deux grandes parties,
L'une où peu de choses se passent : c'est la nuit.
L'autre, la journée, est un moment de folie,
Comme si les personnes découvraient la vie.

La semaine peut réserver bien des surprises,
Elle évoque la mémoire les souvenirs,
Proposant un mélange de sensations,
Pour que nous vivions un maximum d'émotions.

Le mois : une invention sans vraiment de logique.
Faire une découpe avec des jours inégaux,
Est encore une idée de nos scientifiques,
Pour saisir des phénomènes paranormaux.

Les années qui passent nous rendent plus vieux,
Et nous poussent inlassablement vers notre mort.
Nous ne pouvons pas échapper au destin, au sort,
Alors vivez votre vie tant qu'elle le veut.

La décennie est une période marquante,
Puisqu'à l'avenir on ne parlera que d'elle.
La séparation n'est pas forcément réelle,
Puisqu'elle est marquée par des choses importantes.