• Arrivé dans la vie à un rythme infini,
    Ton enfance défile telle une automobile,
    Les beaux tableaux varient, tout se diversifie,
    Des crocodiles du Nil, aux petits bancs d’argile.

    Un œil dans le rétro pour doubler un bateau,
    Comme le retour des maux d’un souffrant sur les flots,
    Entouré par le vide, à la couleur livide,
    La lumière limpide avec rôle de guide.

    Retour sur vingt années d’un enfant chahuté,
    Du berceau de bois noir au chalet montagnard,
    Du bébé amusé à l’ado déprimé,
    De ces moments à choir à tout instant de gloire.

    Des gazouillis heureux au cachot amoureux,
    Des résultats matheux aux nombreux appels pieux,
    Tu as retracé ça avec beaucoup d’émoi,
    Un bref retour sur soi par un miroir de foi.

    Rappelé par ton corps qui sait que tu as tort,
    De vivre de remords, il te jette en dehors.
    Mais en te réveillant, tu vois un peu de sang,
    C’est là que tu comprends que pour toi il est temps.

    Tu n’as su profiter de ce qu’on t’a donné,
    Tu as été jugé pour l’avoir négligé.
    Et n’oubliez jamais ce destin imparfait,
    Morale du verset même s’il n’est pas gai.


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  • Dans le dixième arrondissement de Paris,

    Je suis assis au bar avec mes amis.

    Soudain une explosion retentit,

    Je n’entends plus que des cris.

     

    Atteint par le souffle je décolle.

    Où sont mes amis qui m’accompagnaient,

    Qui sont ces gens qui pansent mes plaies ?

    Je sens la fin, ma vie s’envole.

     

    Je profite du spectacle au Bataclan,

    Des hommes arrivent en criant,

    Je ne comprends pas ce qui se passe,

    D’un coup des salves de Kalach.

     

    Je me jette au sol, le visage plein de sang,

    Ce n’est pas le mien, c’est celui d’un adolescent.

    Les tirs se poursuivent sans cesser,

    Les cadavres continuent de s’entasser.

     

    Au restaurant chinois je suis en famille,

    Le serveur nous apporte nos sushis.

    Mon fils s’apprête à manger,

    Quand une balle lui traverse le gosier.

     

    Mes mains autour de son cou,

    Je tente de sentir son pouls.

    Je le perds, je sens qu’il s’enfuit.

    C’était ton anniversaire Rémi.

     

    Ce vendredi 13 restera une journée noire,

    Nous avons perdu famille et amis,

    Mais nous sommes debout remplis d’espoir,

    Parce que NOUS SOMMES PARIS.

     

    Tous ensembles derrière quelques mots

    Tout haut I’m not afraid est proclamé.

    Dans l’adversité nous sommes tous réunis,

    Une seule bannière, la famille.


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  •  

    Je t’aime à je l’aime, si peu de différence.
    Un mot une lettre, pour changer à jamais,

    De la joie à la peine, du rire à la souffrance.

    En cendres pour renaître, un cœur plein de regrets.

     

    Depuis que je t’ai entendu dire ces mots,

    Pour moi la vie a perdu toute sa beauté.

    Comment une lettre peut avoir tant d’écho,

    Pour, au final, arriver à un cœur briser.

     

    Je suis passé du printemps aux intempéries,

    D’un soleil qui réchauffait mon corps et mon cœur,

    A la plus violente des saisons de pluie.

     

    Telle une ville inondée sous les orages,

    Ma vie le fut par un torrent de douleur.

    Les habitants de mon cœur ont compris le message…

     

    Jérémy

    15/10/16

     


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  • La vie comme ange ou démon,

    Te fait passer par mont et vallon.

     

    La vie comme une mélopée,

    T’en montre toute la beauté.

    Un mélange d’oliviers et cerisiers,

    Dans un étincelant tableau coloré.

     

    La vie comme une tragédie,

    Masquée par un épais brouillard,

    Faisant appel à la mémoire,

    Ravivant un ancien paradis.

     

    La vie comme souffrance ou bonheur,

    Est un cadeau à toute heure.

     

    Jérémy Paut

    19/10/2016


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